Avec Valérie Bris, directrice adjointe Coop de France nutrition animale, Nathalie Priymenko, docteur vétérinaire en nutrition animale, enseignant-chercheur à l’Envt, et Bruno Dufayet, éleveur de Salers, Cantal
Diffusion de la table ronde « Alimentation du bétail : des modèles à ruminer »
- B. Dufayet et V. Priymenko.
Que sait-t-on vraiment de la manière dont sont nourris nos animaux d’élevage ? Peu de choses, si ce n’est cette certitude : la crise de la vache folle, en dévoilant un système opaque, a marqué une rupture dans la représentation des consommateurs, remplaçant en un rien de temps l’image de bovins broutant l’herbe fraîche par celle de vaches ingurgitant farines, granulés et autres substituts. Comme si d’un simple claquement de doigts, nous étions passés du meilleur au pire.
Or, on s’en doute, l’histoire de la nutrition animale est bien plus subtile. Suivant intimement celle des relations entre les hommes et les bêtes, elle s’est adaptée au fil des besoins, du temps lent de la traction et du travail aux champs jusqu’à celui de la production à haut rendement de lait et de viande.
Comment la filière s’est-elle structurée ? En quoi la crise de la vache folle a-t-elle provoqué un véritable électrochoc au sein de la profession ? De la petite exploitation en polyculture-élevage à la ferme des mille vaches, quels modèles d’alimentation cohabitent en France ? Sommes-nous vraiment dépendants de l’importation des tourteaux de soja (OGM) du Brésil ? Et quels enjeux se poseront à l’avenir à la filière dans un contexte d’accroissement de la demande mondiale en protéines animales ?
C’est à toutes ces questions que s’attache cette table ronde co-organisée en octobre dernier par la Mission Agrobiosciences et l’Ensat, dans le cadre de l’Unité d’Enseignement « Introduction au développement durable » de l’Ecole et qui sera diffusée sur FMR le samedi 6 décembre 2014, de 8h00 à 9h30. Tous les détails ci-dessous.