Les Nouveaux Chemins de la Bêtise le « Magazine du Culture et de la Jeune » sur Radio FMR – Toulouse, tous les vendredis de 12h à 13h. Une émission hebdomadaire (mal) préparée, réalisée et animée par : Capucine, Corinne, Jérémy, Philippe et d »autres (quelque fois !)
Une émission sans invité•e• s mais très musicale puisque Jéjé, encore une fois abandonné par ses petit•e•s camarades de jeux, s »est attardé sur le label berlinois PELAGIC RECORDS.
Bien sur l’indétrônable « Qu »est ce que tu branles ce week end » dans lequel il a évoqué : le TOULOUSE GAME SHOW ; le FESTIVAL CULTURE BAR-BARS ; le festival GRAPHÉÏNE et l »exposition de GUILLAUME ART à LA CLEF DES CHARMES…
Pour ensuite nous plonger dans l »océan musical d »une sélection de groupes dudit label. La musique est le meilleur des moyens de transport et Jéjé à tenter de vous le prouver par de bien beaux choix rien que pour vos petites oreilles : THE OCEAN, ABRAHAM, MONO, CULT OF LUNA, GOD IS AN ASTRONAUT et LO!
Ça a envoyé du lourd! Restez branché et montez le volume ami(e)s FMRistes! »
Pour écouter l »enregistrement casino online de l »émission, cliquez sur la « flèche play » du lecteur ci-dessous :
Avec Big Sun, son rayonnant quatrième album, Christophe Chassol clôt sa trilogie d’ultrascores (la méthode d’harmonisation du réel qu’il a développée) commencée à la Nouvelle-Orléans créole (Nola Chérie, 2011) et poursuivie en Inde (Indiamore, 2013).
En mars 2014, il part pour la Martinique, d’où sa famille est originaire, ces Indes de l’ouest au cœur de ce qu’il souhaite exprimer de plus personnel et de plus universel. Avec la chef opératrice Marie-France Barrier et l’ingénieur du son Johann Levasseur, ils filment et enregistrent des rencontres, des scènes de la vie quotidienne, le carnaval: un documentaire impressionniste qui constitue la matrice de Big Sun.
Au retour, il compose, monte, assemble, répète et crée les 27 plages d’une odyssée de l’espace antil- lais en 70 minutes. Big Sun allie le sifflement d’un oiseau et celui de Pipo Gertrude, la poésie de Joby Bernabé, la conversation d’une habitante de la montagne, le rap de Sissido et Samak, la flûte de Mario Masse, le carnaval de Fort-de-France, les conques, le son de la mer ou le chahut d’une partie de domi- nos. Et de somptueuses pièces comme La Route de la Trace ou Reich & Darwin, qui surgissent au détour d’un virage et nous éblouissent.
Après X-pianos, Indiamore et Ultrascores, Chassol réussit à progresser encore, à renouveler ce langage harmonique qui l’identifie immédiatement. A rebours des chansons qui se construisent autour de trois accords inchangés, il enroule ses canevas complexes autour d’une mélodie immuable. Comme par effet d’optique la voix ne bouge pas mais donne l’impression d’évoluer grâce aux substitutions d’accords et des combinaisons sonores d’une grande sophistication.
Il en est de même des rythmes, où Chassol se joue de la métrique et des mesures composées avec une égale fluidité. Rien n’est normé et pourtant tout parait normal, il faut beaucoup d’aisance technique pour parvenir à un tel résultat, et encore plus d’élégance pour en dissimuler la complexité. Pas de métronome, pas de séquencer, tout est joué au fil des mots, des bruits, du chant des oiseaux et de la musique intérieure de Chassol. Comme sur les albums précédents Lawrence Clais est aux baguettes, ils sont rejoints au fil du parcours par Jocelyn Mienniel à la flute, Alice Lewis au chant ou Bertrand Burgalat à la basse.
Chassol joue avec naturel des choses qui ne le sont pas. Frank Ocean ne s’y est pas trompé, puisqu’il a fait appel à lui pour son prochain album. Laurie Anderson, Terry Riley et Gilles Peterson non plus. La Martinique de Big Sun pulvérise les clichés, les codes et les catégories musicales. Capitaine Nemo en Fender Rhodes, Chassol nous entraine dans un étrange voyage organisé. Ce qu’il perçoit dans son so- nar, son interprétation de la réalité, nous la percevons aussi. Cette île mystérieuse c’est lui, et c’est nous.
Tout commence à Chicago, sur le label de Jamal Moss aka Hieroglyphic Being, Mathemathics Recording, réputé pour son bout gout et son intransigeance. Bon Voyage s’appelle encore Les Aéroplanes et sort un maxi (Impersonnel Naviguant) dédié aux latitudes orientales. Une fois renommé, on change de point de chute : Londres, pour deux EPs (Sorciers des Aéroports, L’Imposture). À chaque fois, le son s’étoffe, un instrument se rajoute, la feuille de route s’élargit avec l’horizon. Les dancefloors acquiescent d’un même geste. La preuve : on retrouve Bon Voyage sur la compilation des DJs incorruptibles du Berghain sortie à l’occasion des cinq ans des soirées Cocktail d’Amore. Comme une validation de la nouvelle dimension acquise par le groupe dans ses live nocturnes, purs moments d’incantations disco où le corps ne met pas longtemps à succomber. Le retour à Paris pour un nouveau disque préparé dans l’ombre annonce une avancée musicale dans la conquête « des seules terres vraiment lointaines qui vaillent la peine » pour sampler un chuchotement d’André Breton.
Pour cette nouvelle destination, un guitariste, un flutiste, et plusieurs chanteuses dont la popstar chinoise LiLijuan ont rejoint le groupe, qui devient alors un singulier orchestre sous le nom de Bon Voyage Organisation. Sans délaisser les rythmiques discoïdes sur fond d’imagerie aéronautique dont le groupe est familier, XĪNGYÈ est marqué par d’autres obsessions chères à Adrien Durand le leader de cet improbable équipe et nous invite dans une étrange odyssée. Si “La Traversée” propose une vision futuriste de la chine de Deng Xiao Ping, “Love Soup” penche vers le roman noir transposé du Los Angeles des années 50 aux comptoirs ELF d’Afrique Occidentale. Le disque propose un curieux équilibre entre une formule rythmique disco menée avec precision par le batteur Nicolas Ballay et une sorte de paysagisme sonore essayant de tirer une ligne droite entre Gold et Ornette Coleman … Interrogé sur la tonalité très cinématique de sa musique, Durand cite régulièrement les liner notes de l’album Uncle Meat (1969) de Frank Zappa “Music for a film we haven’t got enough money to finish yet”. Pas n’importe quel film, un mélange entre Blade Runner et La légion saute sur Kolwezi réalisé par Dario Argento.
DJ NO BREAKFAST Audio-Visual Show
« China Dreams » : Voyage sonore et visuel, en collaboration avec TIMO HATEAU DJ NO BREAKFAST, dj digger moitié du duo GUACHAFITA, toujours à la recherche des derniers courants musicaux qui cartonnent aux quatres coins de la planète s »associe
à TIMO HATEAU, vidéaste, touche à tout, réalisateur de clips et de films d’animation pour Pneu, Papier Tigre, Mermonte, pour vous présenter « China Dreams » une création originale réalisée spécialement pour les Curiosités.
Dans la continuité de son travail de remix des archives sonores chinoises du Musée du Quai Branly réalisé en 2012 en collaboration avec VECT, DJ NO BREAKFAST est invité en Septembre dernier à remixer les archives sonores chinoises de La Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine de la ville de Toulouse à l’occasion des Journées du Patrimoine et des 80 ans de la bibliothèque.
Pour les Curiosités il a décidé de vous présenter une version revisitée de ce live, savant mélange de paysages sonores, de musique electronique et de musique folklorique chinoise,
accompagné pour l’occasion des créations vidéos originales, abstraites et minimalistes de TIMO HATEAU .
MERCREDI 25 NOVEMBRE Rolando Bruno y Su Orquesta MIDI / live one man Cumbia Band (Voodoo Rhythm Rec / Argentina – Spain) et DJ NO BREAKFAST / dj set 100% Vinyles de cumbia psychédélique des années 60/70 ( Mamie Van Doren In Xanadu / GUACHAFITA) au Bar le Ravelin, place du Ravelin, Métro « Saint-Cyprien »à Toulouse.
ATTENTION le concert commence à 20:30 pétante!
Pour vous mettre en jambe DJ NO BREAKAFST diffusera dans so émisison du mercredi soir MAMIE VAN DOREN IN XANADU / GUACHAFITA RADIO une heure de cumbia psychédélique ramenée de son dernier voyage au Pérou et en Colombie en Février dernier.
Les Nouveaux Chemins de la Bêtise le « Magazine du Culture et de la Jeune » sur Radio FMR – Toulouse, tous les vendredis de 12h à 13h. Une émission hebdomadaire (mal) préparée, réalisée et animée par : Capucine, Corinne, Jérémy, Philippe et d’autres (quelque fois !)
Les Nouveaux Chemins de la Bêtise le « Magazine du Culture et de la Jeune » sur Radio FMR – Toulouse, tous les vendredis de 12h à 13h. Une émission hebdomadaire (mal) préparée, réalisée et animée par : Capucine, Corinne, Jérémy, Philippe et d’autres (quelque fois !)
L’émission du 13 novembre 2015… Une émission spéciale vendredi 13, rien qu’en musiques. Une playlist concoctée par notre Super Jéjé !
Pour écouter l’enregistrement de l’émission, cliquez sur la « flèche play » du lecteur ci-dessous :
Dans les studios de Radio FMR à Toulouse, Valérie Mazouin,
directrice artistique du centre d »art contemporain La Chapelle Saint-Jacques à Saint-Gaudens.
Jusqu »au 6 Février 2016 l »exposition en cours propose les travaux de Laurent Suchy« En chantier, Red and Blue ». http://www.lachapelle-saint-jacques.com/
Un retour sur la visite du Centre d »Art Image/Imatge à Orthez, avec l »exposition d« Eric Rondepierre « Le facteur sonne toujours deux fois »… Présentation de Cécile Archembaud. http://www.image-imatge.org/