Dispute animée par Antoine Messéan (Inra), avec Guy Kastler, confédération paysanne, et Christian Pèes, Groupe Euralis. Suivie de la réaction de Raul Compes, Univ. Polytechnique de Valence. |
France, Allemagne, Bulgarie, Grèce, Italie… Les uns après les autres, les Etats membres se prononcent contre la culture d’OGM sur leur territoire, comme les y autorise désormais une directive européenne entrée en vigueur en avril dernier. « Jusqu’à présent, les Etats « anti-OGM » ne pouvaient interdire les cultures transgéniques sur leur territoire qu’après leur autorisation à l’échelle européenne. (…) Avec la nouvelle directive, les Etats qui souhaitent bannir des OGM doivent en faire la demande auprès des semenciers », explique le Monde [1]. Un changement juridique censé lever les « blocages au niveau communautaire. |
En juillet dernier, les 21èmes Controverses européennes de Marciac abordaient justement cet enjeu de la coexistence entre les filières bio, OGM et conventionnelle. A la tribune pour en débattre, Guy Kastler, représentant de la Confédération paysanne au Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut conseil des biotechnologies (HCB), et Christian Pèes, agriculteur, président du Groupe Euralis. Une discussion modérée par Antoine Messéan, agronome et statisticien (Inra), nourrie par l’analyse de Raul Compes, économiste et agronome (Univ. Polytechnique de Valence) sur le cas espagnol. Une dispute que la Mission Agrobiosciences diffusera sur FMR le samedi 7 novembre 2015. Où l’on verra que, finalement, bien des enjeux restent en suspends… Cultures OGM, bio, conventionnelle : la coexistence est-elle possible ? Et à quelles conditions ? Cette diffusion s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la Mission Agrobiosciences et radio FMR. |
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