vendredi 15 Janvier encore une Noche de Cumbia pour la ville rose avec DJ NO BREAKFAST y su Cumbia Sucia au Blind Tiger, . Puis la soirée « Somos Sonideros » au cri de la mouette!
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Retrouvez tous les podcasts Cumbia de Dj No Breakfast et de son émission « Mamie Van Doren In Xanadu / GUACHAFITA radio » tous les mercredis de 19:00 à 20;00 sur les ondes de radio FMR et en podcast sur : https://www.mixcloud.com/djnobreakfast/playlists/i-love-cumbia/
DJ No Breakfast & Laundrymix sont tous les deux passionés de voyages et curieux de tous les nouveaux courants musicaux émergeants, éclectisme des styles musicaux et télescopage des genres, on peut comparer Guachafita à un genre de discothèque itinérante … Dédiées aux musiques du monde et à leurs variations mutantes plus énergiques: musiques urbaines, digitales, pimentées de lourdes basses et de MCs endiablés.
♫ cumbia, chicha, oriental psyche funk, bollywood madness, global beats, tropical bass, moombahton, reggaeton, dembow, baile funk, mambo de calle, kuduro, 3ball, merengue, bhangra, électro chaabi, afro house, twerk, juke, trap, footwork, baltimore …
Avec Big Sun, son rayonnant quatrième album, Christophe Chassol clôt sa trilogie d’ultrascores (la méthode d’harmonisation du réel qu’il a développée) commencée à la Nouvelle-Orléans créole (Nola Chérie, 2011) et poursuivie en Inde (Indiamore, 2013).
En mars 2014, il part pour la Martinique, d’où sa famille est originaire, ces Indes de l’ouest au cœur de ce qu’il souhaite exprimer de plus personnel et de plus universel. Avec la chef opératrice Marie-France Barrier et l’ingénieur du son Johann Levasseur, ils filment et enregistrent des rencontres, des scènes de la vie quotidienne, le carnaval: un documentaire impressionniste qui constitue la matrice de Big Sun.
Au retour, il compose, monte, assemble, répète et crée les 27 plages d’une odyssée de l’espace antil- lais en 70 minutes. Big Sun allie le sifflement d’un oiseau et celui de Pipo Gertrude, la poésie de Joby Bernabé, la conversation d’une habitante de la montagne, le rap de Sissido et Samak, la flûte de Mario Masse, le carnaval de Fort-de-France, les conques, le son de la mer ou le chahut d’une partie de domi- nos. Et de somptueuses pièces comme La Route de la Trace ou Reich & Darwin, qui surgissent au détour d’un virage et nous éblouissent.
Après X-pianos, Indiamore et Ultrascores, Chassol réussit à progresser encore, à renouveler ce langage harmonique qui l’identifie immédiatement. A rebours des chansons qui se construisent autour de trois accords inchangés, il enroule ses canevas complexes autour d’une mélodie immuable. Comme par effet d’optique la voix ne bouge pas mais donne l’impression d’évoluer grâce aux substitutions d’accords et des combinaisons sonores d’une grande sophistication.
Il en est de même des rythmes, où Chassol se joue de la métrique et des mesures composées avec une égale fluidité. Rien n’est normé et pourtant tout parait normal, il faut beaucoup d’aisance technique pour parvenir à un tel résultat, et encore plus d’élégance pour en dissimuler la complexité. Pas de métronome, pas de séquencer, tout est joué au fil des mots, des bruits, du chant des oiseaux et de la musique intérieure de Chassol. Comme sur les albums précédents Lawrence Clais est aux baguettes, ils sont rejoints au fil du parcours par Jocelyn Mienniel à la flute, Alice Lewis au chant ou Bertrand Burgalat à la basse.
Chassol joue avec naturel des choses qui ne le sont pas. Frank Ocean ne s’y est pas trompé, puisqu’il a fait appel à lui pour son prochain album. Laurie Anderson, Terry Riley et Gilles Peterson non plus. La Martinique de Big Sun pulvérise les clichés, les codes et les catégories musicales. Capitaine Nemo en Fender Rhodes, Chassol nous entraine dans un étrange voyage organisé. Ce qu’il perçoit dans son so- nar, son interprétation de la réalité, nous la percevons aussi. Cette île mystérieuse c’est lui, et c’est nous.
Tout commence à Chicago, sur le label de Jamal Moss aka Hieroglyphic Being, Mathemathics Recording, réputé pour son bout gout et son intransigeance. Bon Voyage s’appelle encore Les Aéroplanes et sort un maxi (Impersonnel Naviguant) dédié aux latitudes orientales. Une fois renommé, on change de point de chute : Londres, pour deux EPs (Sorciers des Aéroports, L’Imposture). À chaque fois, le son s’étoffe, un instrument se rajoute, la feuille de route s’élargit avec l’horizon. Les dancefloors acquiescent d’un même geste. La preuve : on retrouve Bon Voyage sur la compilation des DJs incorruptibles du Berghain sortie à l’occasion des cinq ans des soirées Cocktail d’Amore. Comme une validation de la nouvelle dimension acquise par le groupe dans ses live nocturnes, purs moments d’incantations disco où le corps ne met pas longtemps à succomber. Le retour à Paris pour un nouveau disque préparé dans l’ombre annonce une avancée musicale dans la conquête « des seules terres vraiment lointaines qui vaillent la peine » pour sampler un chuchotement d’André Breton.
Pour cette nouvelle destination, un guitariste, un flutiste, et plusieurs chanteuses dont la popstar chinoise LiLijuan ont rejoint le groupe, qui devient alors un singulier orchestre sous le nom de Bon Voyage Organisation. Sans délaisser les rythmiques discoïdes sur fond d’imagerie aéronautique dont le groupe est familier, XĪNGYÈ est marqué par d’autres obsessions chères à Adrien Durand le leader de cet improbable équipe et nous invite dans une étrange odyssée. Si “La Traversée” propose une vision futuriste de la chine de Deng Xiao Ping, “Love Soup” penche vers le roman noir transposé du Los Angeles des années 50 aux comptoirs ELF d’Afrique Occidentale. Le disque propose un curieux équilibre entre une formule rythmique disco menée avec precision par le batteur Nicolas Ballay et une sorte de paysagisme sonore essayant de tirer une ligne droite entre Gold et Ornette Coleman … Interrogé sur la tonalité très cinématique de sa musique, Durand cite régulièrement les liner notes de l’album Uncle Meat (1969) de Frank Zappa “Music for a film we haven’t got enough money to finish yet”. Pas n’importe quel film, un mélange entre Blade Runner et La légion saute sur Kolwezi réalisé par Dario Argento.
DJ NO BREAKFAST Audio-Visual Show
« China Dreams » : Voyage sonore et visuel, en collaboration avec TIMO HATEAU DJ NO BREAKFAST, dj digger moitié du duo GUACHAFITA, toujours à la recherche des derniers courants musicaux qui cartonnent aux quatres coins de la planète s »associe
à TIMO HATEAU, vidéaste, touche à tout, réalisateur de clips et de films d’animation pour Pneu, Papier Tigre, Mermonte, pour vous présenter « China Dreams » une création originale réalisée spécialement pour les Curiosités.
Dans la continuité de son travail de remix des archives sonores chinoises du Musée du Quai Branly réalisé en 2012 en collaboration avec VECT, DJ NO BREAKFAST est invité en Septembre dernier à remixer les archives sonores chinoises de La Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine de la ville de Toulouse à l’occasion des Journées du Patrimoine et des 80 ans de la bibliothèque.
Pour les Curiosités il a décidé de vous présenter une version revisitée de ce live, savant mélange de paysages sonores, de musique electronique et de musique folklorique chinoise,
accompagné pour l’occasion des créations vidéos originales, abstraites et minimalistes de TIMO HATEAU .
MERCREDI 25 NOVEMBRE Rolando Bruno y Su Orquesta MIDI / live one man Cumbia Band (Voodoo Rhythm Rec / Argentina – Spain) et DJ NO BREAKFAST / dj set 100% Vinyles de cumbia psychédélique des années 60/70 ( Mamie Van Doren In Xanadu / GUACHAFITA) au Bar le Ravelin, place du Ravelin, Métro « Saint-Cyprien »à Toulouse.
ATTENTION le concert commence à 20:30 pétante!
Pour vous mettre en jambe DJ NO BREAKAFST diffusera dans so émisison du mercredi soir MAMIE VAN DOREN IN XANADU / GUACHAFITA RADIO une heure de cumbia psychédélique ramenée de son dernier voyage au Pérou et en Colombie en Février dernier.
Groupe culte de la scène électronique underground japonaise de ces 20 dernières années. Des artistes extraprolifiques, ultra-cultivés, curieux de tout. Des cadors, des épées, passés maîtres dans l’art du collage sonore, du copier/coller, de la boucle et du détournement. Une musique unique « sans limites », à base de samples d’à peu près tout ce que vous pouvez imaginer sur des rythmiques Juke / Footwork infernales. Pour notre plus grand plaisir, ils s’attaquent même à quelques classiques de la chanson française…
♫ https://soundcloud.com/satanicpornocu…
ⓦ http://www.nunulaxnulan.biz
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Podcast de l’émission de DJ NO BREAKFAST : Mamie Van Doren in Xanadu n°122 / Guachafita Radio / radio FMR 89.1
Une émission enregistrée en direct du Festival Extrême Cinéma à Toulouse. Merci à Ugh Yoing de SATANICPORNOCULTSHOP, à radio FMR , Kinou, Lofo, Alex, Tonio, Loko et à la Cinémathèque pour votre accueil.
mixtapes de Satanicpornocultshop ici nunulaxnulan
Samedi 31 Octobre de 20h à 6h, c’est la 7ième NUIT FANTASTIQUE au Cinéma Utopia à Tournefeuille : avec 5 films projetés et pour les entractes : un buffet et des boissons sans oublier la sélection de musiques maléfiques par DJ NO BREAKFAST … Pensez à réserver car le nombre de places est limité.